Le deuxième avis est avant tout un avis médical destiné au médecin du travail traitant. Il s’agit d’un avis d’accompagnement et de réintégration. C’est un avis que le médecin du travail traitant peut et a le droit d’ignorer. Dans le cadre du deuxième avis, aucune communication n’est faite à l’employeur. Aucun avis sur la capacité de travail n’est donc émis.
L’avis d’expert est né du besoin, dans le droit cantonal, de disposer d’une justification médicale pour décider de la suspension ou non du salaire. De par son histoire, l’avis d’expert est un instrument qui permet d’informer l’employeur et l’employé. L’avis d’expert peut être demandé de quatre manières différentes, dont une seule est une évaluation médicale. Dans tous les cas, l’avis d’expert porte sur la situation juridique et les activités de réintégration. Il comporte toujours une composante technique en matière d’assurance. Dans le cas d’un avis d’expert, il n’y a pas de droit de blocage.
Un avis d’expert vise à faciliter la réintégration lorsque celle-ci stagne. L’avis d’expert peut être demandé dans les cas suivants :
- litige concernant l’aptitude ou l’inaptitude au travail ;
- travail adapté ;
- efforts de réintégration de l’employeur ;
- efforts de réintégration de l’employé.
L’avis d’expert peut être demandé à l’UWV par l’employeur et le salarié. Le demandeur en supporte les frais. Cela reste inchangé.
Le deuxième avis ne remplace pas l’avis d’expert. Le deuxième avis peut être demandé à la suite d’un avis du médecin du travail concernant l’accompagnement en cas d’absentéisme, d’un examen de santé au travail (PAGO/PMO) et d’une consultation du médecin du travail concernant des questions de santé liées au travail. La demande d’un deuxième avis ne peut émaner que du salarié.
